Dimanche 3 juin, tôt le matin, sous vénérable chêne du palais Batha, nous avons débattu du devenir des cités patrimoniales.
Francis Rambert menait le débat entre des intervenants aux regards et aux projets très différents (de la médina de Fès, à l'aéroport d'Anfa, en passant par le Ksar d'Assa pour le Maroc, de la cathédrale de Brazzaville, au quartier créole de la Nouvelle-Orléans en passant par Thessalonique pour le reste du monde). Sous le chêne, il fallait projeter avec les mots pour seul support l'auditoire dans la richesse et la force des villes constituées d'héritages architecturaux qui s'accumulent en autant de strates.
Les questionnements se sont articulé autour du travail de conservation qui doit réfléchir sur l'esthétique ou le typique des ensembles architecturaux, tout en tenant compte des populations locales ou internationales qui sont actrices du patrimoine. Cependant, les intervenants ont insisté sur l'idée de ne pas muséifier la ville dans une époque et un style qui empêcherait toute création ou toute créolisation inhérente au devenir des sociétés. Par conséquent, la discussion s'est achevée sur la recherche de méthodes d'interventions qui sont à inventer pour chaque lieu, pour chaque usage et dans chaque contexte.
A cette occasion, Assa fut un point de départ pour la réflexion sur le degré de parcipation et d'implication de la population locale.
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