Sans conteste le lieu le plus magique où nous ayons séjourné quelques jours, cet été au Rajastan ; même les splendides Udaivilas d'Oberoi à Udaipur, pourtant merveilleuses avec leurs piscines intérieures, ne nous ont pas laissé le souvenir de Sardargarh.
Le site domine un lac qui se déploie à l'infini, le fort comme une île se détache de la colline et se poursuit sur les berges où dans des kiosques en marbre à fleur de l'eau, où se jouaient des pièces de théâtre sous fond de musique et où aujourd'hui, l'on pique-nique volontiers.
Lorsque leurs enfants sont assez grands pour être autonomes, Monica et Mahraj Singh Dodia, se défont de leurs propriétés (plantations, mines de marbre) pour tout réinvestir dans la restauration du palais de la famille, où ils se sont mariés 20 ans plus tôt : "Nous avons pris le soin de tester chaque espace, chaque détail, nous y avons dormi, rajouté une marche, surélevé l'ensemble, amélioré le confort. Cela nous semblait essentiel. Nous recevions nos hôtes pour qu'ils se sentent chez eux. L'hospitalité indienne est fondamentale".
Pour nous - après Chandigarh - à force de visiter et dormir dans les palais des Maradjahs transformés en hôtel (Bikaner, Jaipur, Udeipur, etc.), lassés de ce manièrisme, nous nous sommes mis en quête d'autres formes urbaines ou d'autres type d'architectures, et puis voilà, que, par hasard nous découvrons un lieu qui laisse une part au rêve incroyable. Sans doute parce qu'aucune recette n'est appliquée mais que c'est tout l'amour d'un lieu qui est transmis par les propriétaires. Et que c'est fait avec beaucoup de goût. Je reviendrais à cette note dès que j'aurais plus de temps.
D'ores et déjà, nous avons déjà décidé de revenir en Inde en ayant comme point de départ ce site...
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