Institution culturelle à part entière, qui compte plus encore que naguère à Marrakech, le musée berbère du Jardin Majorelle est le plus bel écrin qui soit à la culture berbère.
L'exposition a été pour moi un moment particulier pour réfléchir, une fois de plus, à la question de la médiation culturelle autour du monde berbère ; l’occasion surtout de m’associer à un travail collectif dont la réussite tient à la force du projet, celui de M. Bergé, un projet qui manquait dans le royaume et qui ne cesse, de mois en mois à se perfectionner, comme cet été avec le changement de l'espace consacré aux textiles.
Le texte que je présente dans la revue, est une façon de revenir à mes premières amours, l'art berbère certes, mais avec le recul de l’expérience. Dans son blanc manteau, les Cahiers du Musée berbère est tout de suite un objet précieux, qu'on ouvre avec délicatesse. A l'intérieur, la légèreté des pages n'a d'égal que la qualité des images.