Pour les habitants, l’espace devant le grenier n’est - ou plutôt n'était - qu’une zone « vide » à s’approprier. Les notions patrimoniales d’abord ou de protection sont très abstraites, et souvent dans le royaume, celui qui ne pense qu’à ses propres intérêts, gagne. Il fallait donc trouver les moyens juridiques mais aussi pratiques, d’empêcher cette appropriation funeste à tout développement local appuyé sur le patrimoine. En proposant un projet de scène devant la façade principale du grenier, nous pouvions à peu de frais prévoir une protection du site et empêche qu’il soit l’objet de toutes les convoitises tout en proposant une première mise en valeur du site.
Nous voyons bien ci-contre la zone de projet qui annonce la sauvegarde de tout le village. La scène se déploie sur toute la façade, légèrement surélevée, le beau mur ancien servant d’arrière-plan à ce théâtre de plein-air où le public viendra s’assoir sur des nattes et des tapis devant ou sur des estrades montées pour l’occasion. Nous envisageons ici une simple scène qui servira aux danses traditionnelles chantées et autres ahwashs, scène facilement et rapidement réalisée.
Nous comprenons par les photographies jointes combien la perte de cette façade principale compromettrait tout développement patrimonial du grenier et en conséquence du village.
Nous savons que les habitants commencent à adhérer au projet, car les ruines disparaissent au profit d’une image revivifiée du patrimoine notamment par la reconstruction des tours détruites sur cette même façade. Mais que cela est très fragile et que nous le devons au travail ces derniers mois de persuasion des plus récalcitrants pour les convaincre du bienfondé de ce projet en attendant qu’ils le comprennent d’eux-mêmes en voyant le projet terminé. Ceci permet de souligner ici la qualité de nos interlocuteurs, Saïd Aït Ali, Keltoum Aït Mhand, et le nouveau Caïd, Abdellah El Badaoui, et comprendre qu’il est très difficile dans les projets de construire ce type de consensus à cause des conflits larvés qui existent dans toute communauté.
Ci-dessus pour rappel, travail de restitution du mur effondré sur la façade principale du grenier de juillet à décembre où ont commencé à être ré-édifiées les tours majestueuses du grenier, donnant à voir au premier regard les dimensions impressionnantes du grenier.
Une avancée spectaculaire de l'aménagement d'Agadir Isserghine; n'est que le fruit du travail intensif de Mme Salima qui a provoqué une implication remarquable de la population entière du douar Isserghine! Merci Mme Salima vous avez rendu la vie à notre monument!
Rédigé par : Keltoum AIT MOULAY M'HAND | 02 février 2013 à 13:53
bonjour salima on peux envyé tn e-mail j'ai pas trouvé ok
Rédigé par : khalid | 06 février 2013 à 13:32
Je vous felicite pour votre courage et votre volonté de fer ,si seulement tout les paysans avaient ce sentiment de preservation des biens de notre pays.
Rédigé par : Kawtar | 08 février 2013 à 10:36
Je suis de la jeunesse de ce village, et je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à cette grande réussite, en particulier Mme Salima Naji,
Rédigé par : braymi moulay sadyk | 08 avril 2013 à 11:14
Ce qui distingue cette tour est en cours de mélanges de tradition et de modernité. Authenticité incarne un pur-sang de manière constructive. Contemporain et le fait que le personnel n'est pas à l'apprenant mais a subi une expérience dans cette configuration. Merci Dr SALIMA NAJI
Rédigé par : MAHMOUDI HASSAN | 08 avril 2013 à 20:29
merci madme salima c'est formidable.c'est une grande réussite bravo.
Rédigé par : brahim nidwaziz | 14 juillet 2013 à 04:54