« Le grand Abdelwahab n'est plus certes, mais reste présent dans son infinie lumière | Accueil | Signalétique d'Agadir Ouzrou, à la découverte du site »

30 novembre 2014

Commentaires

Nawal Echouhani

Le plus navrant c'est que même après une telle catastrophe, il est très probable que des édifices à la mise en oeuvre inappropriée au site continueront à voir le jour.

Franz

Mais il faut veiller aussi à ce que les autorités en tirent prétexte pour propager un peu plus un béton indigent.

Stan-Yves et Sue Bontems

Salam aleÏkum ;

> Tata, Maroc, 13/12/2014

> La pluie est devenue l'évènnement majeur (du siècle, dit-on ici) à Tata et dans les régions du sud. Une manne qui tombe à point pour assurer le développement et le renouveau de l'agriculture oasienne. Certaines cultures déjà semées ont été partiellement ou totalement détruites par les nombreux torrents (le blé a déjà augmenté). Mais ce retard sera compensé par les futures récoltes, la replantation des palmiers commencée les années précédentes est désormais confortée par une hydrométrie favorable avec un taux de réussite élevé.

> Des paysans expérimentés affirment qu'ils disposent d'une bonne réserve d'eau pour au moins deux ans !

> Le patrimoine bâti a encore souffert... D'abord les ksars et kasbas abandonnées et -hélas- de vieilles maisons baldi encore habitées par des gens très pauvres, dépourvus de moyens pour entretenir ou réparer leur bien. Les autres maisons plus récentes (assez horribles et insalubres) construites en parpaings et béton sous-dosé se sont transformés en éponges. Bien que la pluie soit finie depuis plusieurs jours, elles ne sont toujours pas sèches !
La "nouvelle ville de Tata construite (en ciment) dans les années 70 "abrite" de nombreuses échoppes dont le contenu a du être déménagé quand il n'a pas été détruit à cause des nombeuses gouttières qui suintaient des terrasses.
Heureusement, -hors quelques dégâts matériels- on ne déplore aucune victime dans la région de Tata.
Espérons que les habituels opportunistes ardents défenseurs de la "modernité" ne profiteront pas de l'occasion pour mener une énième croisade contre l'habitat traditionnel... (Rêvons un peu) !

>

> La ou nous sommes, c'est le oued Tata qui arrose la région. Nous l'avons vu débouler de la montagne avec une barre d'eau boueuse de cinquante mètres de large sur un mètre de haut... Bien sûr on s'était mis bien à l'écart au milieu des gens du bled aussi ébahis que nous, tout le monde était très content et les hamdullillah couvraient presque le bruit du courant.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.