Suite au succès de la restauration du grenier collectif Agadir n’Ait Kin en 2012 (Projet n°1 sur l'image googlemap donnant la situation des projets), sauvé alors grâce au fonds des ambassadeurs américains (voir notes plus bas du récit de cette restauration), nous avons décidé pour 2013-14, avec la même équipe et de nouveaux donateurs généreux de poursuivre, l'effort investi dans un village exceptionnel et reconnaissant.
Pendant l'été, j'ai pris financièrement en charge la restauration de la poterne (porte collective) Imi n'isqifawin en pisé et en pierre, qui menaçait de s'effondrer du fait de son manque d'entretien (plus d'entretien depuis la fin du XIX° s. ?) ; menacée aussi parce qu'elle appartient à tous, c'est-à-dire à personne... et que le sol sur lequel était cette belle ruine était donc convoité.
Si les vanteaux en bois ont définitivement disparu de même que le mur d'enceinte du village, nous avons pu restituer avec l'aide des doyens et le dessin au sol des linéaments, les doukkanas intérieurs (bancs maçonnés directement). Une échelle extérieure permettait d'atteindre l'espace de la terrasse où se retrouvaient chaque soir les hommmes montant la garde jadis à tour de rôle.
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