Le jardin de Nébamon, Egypte v. -1350, peinture murale, 64 × 72 cm, Londres, British Museum. [Sources : Blog québecois, L'arbre dans l'art, Blog Chemin faisant, Catherine Willis, (via franswazz)... ]
Une recherche action appuyée par le programme Envimed, a débutée en avril à Tiznit. Dirigée par Marc Brevigilieri (HET Genève) et David Goeury (ENeC Paris-La Sorbonne), elle mobilise un réseau de 15 chercheurs venant d'Egypte, de Tunisie, du Maroc, de France et de Suisse. Cette recherche universitaire aborde un ensemble de problèmes posés aujourd’hui par l’urbanisation rapide des pays méditerranéens, et tout particulièrement ceux qui concernent les périmètres irrigués historiques. La modification de la gouvernance urbaine, mais aussi des cadres d’habitation et des modes de vie induisent à la fois une transformation nécessaire des pratiques agricoles, mais aussi un ensemble de dégradations écologiques et matérielles de ces périmètres irrigués à proximité desquels se sont constitués les premiers hameaux. Ces métamorphoses représentent aussi une menace pesant sur la sauvegarde de traditions multi séculaires. Des savoir‐faire riches d’un rapport singulier et complexe avec les ressources naturelles ont amenés à transformer des contraintes en opportunités.
La recherche présentée dans ce carnet repose dans un premier temps sur l’analyse fine de l’évolution que connaît la ville de Tiznit au Maroc avant d’être élargie à d’autres villes de la rive sud de la Méditerranée. Elle se penche sur un des mythes fondateurs de la ville qui tend à mourir dans la conscience commune (le mythe de Lalla Zninia, lié à la source bleue -Aïn Zerka ou Aïn Aqdim-); elle interroge les changements profonds dans la conception symbolique de l’eau, dans sa gestion sociale et aussi dans les enjeux de pouvoir qu’elle suscite. Elle aborde pour finir les dimensions qualitatives de cet environnement urbain en transformation...
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