La main travaille bien sûr mais tous les sens sont en émoi : les senteurs d'humus se mêlent à des odeurs de feuilles coupées ; la fraîcheur se diffuse dans l’atmosphère ; lancer, appliquer, caresser, repasser, rajouter sans alourdir : en un mot, sculpter une matière vivante, reste toujours un plaisir. Nous avons fait une structure en roseau puis la terre avec la paille ont été appliquées. Le roseau était difficile à manipuler alors on a pris des palmes fraîches, plus souples, comme nous avions fait il y a des année à Amtoudi pour les toits. Lorsque les palmes sont vertes, elles s'intègrent parfaitement et on obtient les formes désirées. La coupole est construite. En séchant, on retrouvera le trajet des mains, la ligne des doigts. La force de ce matériau.
Je profite de votre très beau site pour lancer un appel à qui voudra bien me former aux techniques du pisé, artisan, architecte, et tout acteur de la construction en terre au Maroc.
Merci.
Franck QUINTANEL - Architecte DPLG
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Rédigé par : franck Quintanel | 18 septembre 2017 à 17:44