Centre culturel des Ait Ouabelli.
Bâtiment passif en pierres à joints secs.
Galerie bioclimatique sur la façade Sud-Ouest la plus exposée au soleil.
Perfectionner toutes les techniques vernaculaires pour l'architecture contemporaine afin de proposer un développement soutenable en direction notamment de projets d'utilité sociale (maternités, centres culturels, foyers féminins, écoles etc.).
Ceci étant aussi une façon d'offrir aux plus démunis un espace public de qualité. Ceci restant sans doute le seul moyen de réduire l'impact destructeur de l'architecture standardisée actuellement généralisée dans le monde rural.
INDH (Initiative Nationale pour un Développement humain)
Montant des travaux 1 141 892 dhs
Surfaces 320 m²
Une salle multimedias, une salle polyvalente et d'exposition, des ateliers pour les enfants, bureaux et sanitaires.
Un théâtre de plein-air extérieur.
Nous voulions utiliser une technique à joints secs présente régionalement. Mais la présence, abondante des scorpions, a empêché de garder le procédé pour les intérieurs.
Vifs remerciements à l'équipe technique extrêmement dévouée de la province de Tata sans laquelle le projet n'aurait pu voir le jour.
Bravo pour cette magnifique réalisation. Faire du bioclimatique en perfectionnant l'architecture vernaculaire, ça ne coûte pas plus cher. Enfin une architecte qui a compris les enjeux culturels et patrimoniaux du royaume du Maroc. Belle démarche architecturale qui permet de sauvegarder des techniques de constructions ancestrales en perditions. Encore une fois, bravo pour ce magnifique projet.
Rédigé par : Jean-Charles | 03 mai 2018 à 19:27
L'architecture vernaculaire survivra aux modes ,
aux chapelles, à la corruption,
la simplicité et la pertinence dont elle est le fruit la rend d'évidence immortelle.
Nous avons vu ce bâtiment historique autant que contemporain.
Les architectes ou bâtisseurs comme Salima sont rares et précieux,
la démonstration par les exemples permet la résurgence des cultures avec un effet utile, immédiat.
Ici, dans ce lieu multi-séculaire des Aït Ouabelli,
ce bâtiment marque une époque et éveille les consciences des habitants tant pour la mémoire que pour le présent.
Bravo pour cette œuvre d'intérêt général abouti !
Rédigé par : Stan-Yves Bontems | 10 juillet 2018 à 23:49