Dans la sélection "d'Architectures d'aujourd'hui", hasard ou clein d'oeil mais "Architectures du bien commun est accompagné de l'ouvrage de Jane Hall "Je ne suis pas une femme architecte. Je suis architecte / Breaking Ground, Architecture by women".
Etre une femme architecte reste un combat surtout pour proposer un autre ordre du possible vivre ensemble.
Etre une femme architecte qui pense et participe de la construction de l'espace public est un acte de subversion.
Or aujourd'hui, la subversion est au combien nécessaire pour reconstruire des horizons de vie collectif dignes et désirables.
http://www.larchitecturedaujourdhui.fr/livres-2019-la-selection-daa/
Architectures du bien commun, pour une éthique de la préservation
Salima Naji,
MétisPresses, collections vuesDensemble Essais, 2019, 240 pages, 20 €
En s’appuyant sur ses multiples expériences de chantier, Salima Naji interroge le capital de résilience des techniques dites « vernaculaires », contre les logiques globales et nocives, dont l’omniprésence actuelle du béton est l’expression la plus évidente. Architecte et docteure en anthropologie exerçant au Maroc, Salima Naji privilégie l’utilisation des matériaux et techniques locales dans une démarche de préservation environnementale et culturelle.
Je ne suis pas une femme architecte. Je suis architecte / Breaking Ground, Architecture by women
Jane Hall
Éditions Phaidon, 2019, 224 pages, 40 €
« Diriez-vous de moi que je suis une diva si j’étais un homme ? » avait dit Zaha Hadid, bousculant plus d’un siècle de sexisme en architecture, au cours duquel les femmes se sont vues refuser l’accès aux écoles, voire aux diplômes dont elles avaient suivis les cours. Aujourd’hui encore, elles ne représentent que 10 % des plus hauts postes dans les agences. En réponse à ce contexte, Je ne suis pas une femme architecte. Je suis architecte de Jane Hall rend hommage aux réalisations de femmes architectes. Présentant plus de 150 projets, cet ouvrage est un véritable manifeste, témoignage photographique de la contribution des femmes à la discipline.
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Nous voulions utiliser une technique à joints secs présente régionalement. Mais la présence, abondante des scorpions, a empêché de garder le procédé pour les intérieurs.
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La terre c'est d'abord une caresse, la chaux ensuite suit ce chemin... sur les formes organiques produites... Mais la chaux brûle cependant. Et il y a d'autres enduits, locaux, plus doux mais qui doivent être renouvelé souvent ou "améliorés" pour la durabilité sans entretien. Le plus difficile reste de les imposer aux entreprises si récalcitrantes, quand ce sont des chantiers où je suis maître d'oeuvre et où je prends tout en charge, ça va à peu près comme je veux, mais sinon...
Nous avons été sollicitée beaucoup pour organiser des stages terre crue, nous essaierons de proposer un workshop intéressant au cours du printemps 2018 mêlant les registres.
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Ce projet résume le subtil jeu entre la tradition et les acquis contemporains, entre une approche résolument bioclimatique et l’appui éventuel d’équipements modernes, entre le respect d’un cahier des charges technique et la préoccupation du confort et de l’accueil des usagers…
Dans une parcelle toute en longueur, le projet se déploie en deux entités liées à la maternité plus ancienne. Un couloir les relie sans que les deux bâtiments ne soient accolés pour éviter tout transfert de chaleur. Le nouvel ensemble comprend une salle destinée à l’accouchement et un espace de convalescence pour le repos. Entre les deux espaces, a été garanti un lieu pour l’accueil des proches sans troubler le repos des patientes.
L’espace de convalescence possède son propre accès aux jardins, où tous les palmiers ont été conservés (et trois déplacés) pour créer une fraîcheur depuis l’arrière du bâtiment. Il ne condamne pas l’accès au fond de la parcelle pour une extension future.
Distribuer les espaces sans sacrifier la possibilité d’une extension future
La porte d’entrée, sorte de bouche tout en longueur, fait référence aux portes régionales en saillie. Elle prépare l’accueil en un rafraîchissement premier permis par la largeur des murs, la hauteur assez basse sous plafond et l’épaisseur du matériau terre. Elle débouche sur une petite salle d’attente de forme organique circulaire, aux lignes douces, sorte de matrice toute en rondeur, perceptible depuis l’extérieur. Les espaces d’administration sont situés autour de la porte d’entrée, créant une limite symbolique entre ces espaces d’administration et les espaces d’accouchement ou de convalescence pour protéger les patientes autour de l’heureuse naissance.
« La porte d’entrée, sorte de bouche tout en longueur,
fait référence aux portes régionales en saillie.
Elle prépare l’accueil en un rafraîchissement premier
permis par la largeur des murs, la hauteur assez basse sous plafond et l’épaisseur du matériau terre. »
«L’espace a été conçu pour faire bénéficier à l’accouchée,
à côté des salles plus cliniques et lisses destinées à l’accouchement,
d’un lieu réservé à la récupération.
La douceur de la terre est réputée bénéfique grâce à la fraicheur consentie
par ce matériau allié ici au dispositif climatique. »
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Un bâtiment bioclimatique qui allie pierre et terre. Dans une ville en terre, n'est- ce pas une évidence ? L'enduit chaux-terre mis en oeuvre pour la Kasbah Aghenaj dès 2008, puis diffusé sur les remparts par le biais des responsables municipaux, est conseillé pour unifier toute la ville depuis 2010... Tôt ou tard cela se fera et permettra de modifier la perception négative que l'on pourrait avoir de la ville. Pour beaucoup cet enduit - pérenne puisque depuis 2008 il n'a pas bougé sur la Kasbah - est associé à une idée négative, à une idée d'archaïsme ou du moins de non-modernité. Les gens qui ne voyagent pas ne peuvent pas savoir combien pourtant la solution d'une matière (couleur certes mais aussi qualité d'un matériau exceptionnel comme la chaux) serait bienvenue. Et puis toute une série de malentendus sous fond d'ignorance méconnait la chaux ("en pierre") et prend le lait de chaux pour le mortier de chaux. Malgé la formation dispensée en 2009 auprès des amines (responsables) des corps de métiers dans l'enceinte du chantier de la kasbah et malgré le long travail de sensibilisation jusqu'aux murs du quartier "métro" où gràace à l'association Amoudou et la GIZ, ce quartier redevenait beau. Un seul en a profité : le restaurant installé là...
Rédigé par Salima Naji dans Ecoconstruction, Projets, Tiznit | Lien permanent | Commentaires (1)
Ateliers COP22 organisés par l'Académie du royaume du Maroc, 14 novembre 2016 : « Des territoires, des Hommes, des procédés constructifs : Des espaces publics à l'habitat privé, un legs résolument tourné vers l'avenir » Zone verte de la COP22 à Marrakech.
Rédigé par Salima Naji dans Actualité, Ecoconstruction, Lieux, Science, Video de projets | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans le cadre de la COP 22 en 2016, présentation des techniques d'éco-construction sur les chantiers de Tiznit, Ayt Ouabelli et de Tissint mais aussi de la restauration d'Amtoudi.
Comment la question de la durabilité est coeur de la production architecturale contemporaine.
Sous-titré en anglais.
Rédigé par Salima Naji dans Actualité, Ecoconstruction, Greniers collectifs, Lieux, Tiznit, Video de projets | Lien permanent | Commentaires (0)
Video des projets mis à l'honneur dans la cadre de la COP 22 en novembre 2016.
Des images de Tiznit, Amtoudi, Tiskmoudine et Ayt Ouabelli.
Rédigé par Salima Naji dans Actualité, Ecoconstruction, Greniers collectifs, Lieux, Tiznit | Lien permanent | Commentaires (0)