Nous voulions utiliser une technique à joints secs présente régionalement. Mais la présence, abondante des scorpions, a empêché de garder le procédé pour les intérieurs.
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L'émission FAUT PAS RÊVER sur le Maroc sera diffusée lundi 5 février (14 minutes). Elle sera diffusée ensuite sur TV5 monde.
Initialement, en octobre dernier, les greniers d'Amtoudi (grenier de piton, vaisseau de pierre, restaurations 2007/2015), celui de Tiskmoudine (grenier d'oasis, restauration 2007/2016), celui d'Ifri Imadiden (grenier de grotte), et celui de Ait Kin (grenier de terre à plan quadrangulaire 2012) ont été filmés par une équipe à nos côtés.
Tournage des jardins producteurs à l'ensilage dans le grenier, de l'olive à l'huile d'olive jusqu'à sa mise dans le grenier, à Ait Kin, l'orge à Ifri Imadiden, les dattes et l'orge à Imi n'Tatelt...
Les techniques constructives ont été filmé pendant plusieurs jours... sur le chantier de Tiskmoudine avec les maîtres maçons Brahim et Mohamed qui font équipe avec moi depuis presque 10 ans. Car que serait une restauration sans ceux qui œuvrent de leurs mains ?
Et puis il y a eu aussi une très belle séquence à la Zawya d'Imi n'Tatelt - qui n'a pas été conservée Hélas au montage - chacun sait que tous les greniers de l'Anti-Atlas sont reliés entre eux, depuis des siècles, par les Zawyas, dans un réseau de solidarité placé sous l'angle de la sacralité. Car c'est bien ce réseau du sacré qui explique que nos greniers soient toujours vivants au Maroc. Tout grenier actif - et il y en a heureusement encore - apporte ses dons aux grandes zawya-s placées sur les franges présahariennes. Relation singulière par lequel circule une partie des biens nourriciers produits dans ces régions, rendant indispensable le grenier. Cette zawya fait ainsi office d’énorme magasin, ultime réceptacle des dons en nature de toutes les tribus liées par serment, qui viennent déposer et recevoir en échange...
Je tenais à mettre l'accent sur l'importance du patrimoine immatériel pour ces institutions amazighes extrêmement abouties que sont les greniers collectifs.
L'importance de la solidarité face à la faim, à la difficulté, dans une terre certes aride mais cependant fertile et qui a développé des liens au sacré de très grande importance. Mais que peut, aujourd'hui, montrer de toute cette richesse, cette complexité, la télévision ? FAUT PAS RÊVER non plus...
Je vous laisse cependant regarder, rêver, et revenir voir ces lieux émouvants que nous aimons, en réfléchissant à toutes ces notions de vrai développement, d'accompagnement des sociétés sans opposer les vieilles recettes stériles modernité/tradition, mais y voir plutôt des alternatives à un monde qui peut devenir cruel pour les Hommes. La résilience des greniers est là pour témoigner d'une résistance des biens communs.
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La terre c'est d'abord une caresse, la chaux ensuite suit ce chemin... sur les formes organiques produites... Mais la chaux brûle cependant. Et il y a d'autres enduits, locaux, plus doux mais qui doivent être renouvelé souvent ou "améliorés" pour la durabilité sans entretien. Le plus difficile reste de les imposer aux entreprises si récalcitrantes, quand ce sont des chantiers où je suis maître d'oeuvre et où je prends tout en charge, ça va à peu près comme je veux, mais sinon...
Nous avons été sollicitée beaucoup pour organiser des stages terre crue, nous essaierons de proposer un workshop intéressant au cours du printemps 2018 mêlant les registres.
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Ce projet résume le subtil jeu entre la tradition et les acquis contemporains, entre une approche résolument bioclimatique et l’appui éventuel d’équipements modernes, entre le respect d’un cahier des charges technique et la préoccupation du confort et de l’accueil des usagers…
Dans une parcelle toute en longueur, le projet se déploie en deux entités liées à la maternité plus ancienne. Un couloir les relie sans que les deux bâtiments ne soient accolés pour éviter tout transfert de chaleur. Le nouvel ensemble comprend une salle destinée à l’accouchement et un espace de convalescence pour le repos. Entre les deux espaces, a été garanti un lieu pour l’accueil des proches sans troubler le repos des patientes.
L’espace de convalescence possède son propre accès aux jardins, où tous les palmiers ont été conservés (et trois déplacés) pour créer une fraîcheur depuis l’arrière du bâtiment. Il ne condamne pas l’accès au fond de la parcelle pour une extension future.
Distribuer les espaces sans sacrifier la possibilité d’une extension future
La porte d’entrée, sorte de bouche tout en longueur, fait référence aux portes régionales en saillie. Elle prépare l’accueil en un rafraîchissement premier permis par la largeur des murs, la hauteur assez basse sous plafond et l’épaisseur du matériau terre. Elle débouche sur une petite salle d’attente de forme organique circulaire, aux lignes douces, sorte de matrice toute en rondeur, perceptible depuis l’extérieur. Les espaces d’administration sont situés autour de la porte d’entrée, créant une limite symbolique entre ces espaces d’administration et les espaces d’accouchement ou de convalescence pour protéger les patientes autour de l’heureuse naissance.
« La porte d’entrée, sorte de bouche tout en longueur,
fait référence aux portes régionales en saillie.
Elle prépare l’accueil en un rafraîchissement premier
permis par la largeur des murs, la hauteur assez basse sous plafond et l’épaisseur du matériau terre. »
«L’espace a été conçu pour faire bénéficier à l’accouchée,
à côté des salles plus cliniques et lisses destinées à l’accouchement,
d’un lieu réservé à la récupération.
La douceur de la terre est réputée bénéfique grâce à la fraicheur consentie
par ce matériau allié ici au dispositif climatique. »
Rédigé par Salima Naji dans Actualité, Ecoconstruction, Lieux, Projets | Lien permanent | Commentaires (0)
Un bâtiment bioclimatique qui allie pierre et terre. Dans une ville en terre, n'est- ce pas une évidence ? L'enduit chaux-terre mis en oeuvre pour la Kasbah Aghenaj dès 2008, puis diffusé sur les remparts par le biais des responsables municipaux, est conseillé pour unifier toute la ville depuis 2010... Tôt ou tard cela se fera et permettra de modifier la perception négative que l'on pourrait avoir de la ville. Pour beaucoup cet enduit - pérenne puisque depuis 2008 il n'a pas bougé sur la Kasbah - est associé à une idée négative, à une idée d'archaïsme ou du moins de non-modernité. Les gens qui ne voyagent pas ne peuvent pas savoir combien pourtant la solution d'une matière (couleur certes mais aussi qualité d'un matériau exceptionnel comme la chaux) serait bienvenue. Et puis toute une série de malentendus sous fond d'ignorance méconnait la chaux ("en pierre") et prend le lait de chaux pour le mortier de chaux. Malgé la formation dispensée en 2009 auprès des amines (responsables) des corps de métiers dans l'enceinte du chantier de la kasbah et malgré le long travail de sensibilisation jusqu'aux murs du quartier "métro" où gràace à l'association Amoudou et la GIZ, ce quartier redevenait beau. Un seul en a profité : le restaurant installé là...
Rédigé par Salima Naji dans Ecoconstruction, Projets, Tiznit | Lien permanent | Commentaires (1)
Le grenier d'Id Aïssa d'Amtoudi est désormais l'un des hauts lieux iconographiques pour la nouvelle campagne de promotion du tourisme marocain. Les travaux d'entretien constants ont permis de conserver cette architecture si singulière. L'image a été prise lors des derniers travaux financés par le Global Heritage Found et le Prince Claus.
La date est fausse, le grenier le plus ancien escamoté. Mais peu importe.
Tourné en octobre, comparé au film de Mehdi Benssid et Karim Belbachir, tourné en août et en novembre, la restauration n'est pas très avancée alors sur les toits-terrasses.
Les greniers d'Amtoudi mis à l'honneur dans le film de présentation du Maroc vu du ciel par Yann Arthus Bertrand.
Le suivi et l'entretien de ce patrimoine exceptionnel depuis 2002 a permis de les sauvegarder malgré les effondrements liés aux pluies diluviennes en 2006 et en 2014.
Rédigé par Salima Naji dans Actualité, Architectures sacrées, Greniers collectifs, Lieux, Projets, Video de projets, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1)
La pierre. Retour sur les chantiers en pierre. J'ai dit déjà que je n'avais jamais compris que le béton inadapté ait, des années durant, supplanté ces mises en œuvre intelligentes et adaptées climatiquement, mais surtout DISPONIBLES, au potentiel inouï. Ici, pour ce centre culturel en pierre sèche, 60 cm d'épaisseur, pas d'enduit, ni en façade, ni en cache-misère à l'intérieur. Le biosourcé est une évidence, mais aussi une urgence aujourd'hui dans le royaume.
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Rédigé par Salima Naji dans Actualité, Greniers collectifs, Projets, Revue de Presse | Lien permanent | Commentaires (1)
La porte d'entrée, bouche tout en longueur, fait référence aux portes de la région en saillie. Elle prépare l'accueil en un rafraîchissement premier permis par la largeur des murs, la hauteur assez basse sous plafond et l'épaisseur du matériau terre. Elle débouche sur une petite salle d'attente de forme organique circulaire, aux lignes douces, sorte de matrice toute en rondeur, perceptible depuis l'extérieur. Les espaces d'administration sont situés autour de la porte d'entrée, créant une limite symbolique entre ces espaces d'administration et les espaces d'accouchement ou de convalescence pour protéger les patientes autour de l'heureuse naissance.
Tout a été conçu pour être dans un espace du soin à donner à l'accouchée, pour bénéficier, à côté des salles plus cliniques et lisses destinées à l'accouchement, de salles réservée à la récupération. La terre réputée bénéfique à la récupération de la fatigue nerveuse a été choisie pour sa douceur mais aussi pour la fraîcheur consentie par ce matériau et le dispositif climatique qui prédisposent à une belle utilisation de ce dernier espace ventilé qui accusait 27° C, cet été lorsqu'il faisait 42°C à l'extérieur...
J'y reviendrai, les murs ont beaucoup de douceur au toucher et il paraît que les visites se font nombreuses en ce moment de finitions...
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البناء في الواحات التفكير في البيئة المستدامة
ⵍⴱⵏⵉ ⵖ ⵜⵎⴷⵉⵡⵉⵏ ⴰⵙⵡⵉⵏⴳⵎ ⵖ ⵜⵡⵏⵏⴰⵟⵟ ⵜⴰⵙⵓⵍⴰⵏⵜ
Construire dans les oasis : Penser la durabilité environnementale
http://bioclimaroc.ma/leco-construction-dans-le-sud-du-maroc-le-film/
تشكل المجالات الواحية، باعتبار بعدها الرمزي الكبير، مواضع للتفكير حول إرث وحاضر ومستقبل المجتمعات الانسانية. إنها تشهد على قدرة الإنسان رغم الإكراهات المناخية القاسية على إنشاء بيئة قابلة للحياة والعيش لقرون طويلة. وترتبط، بداخلها الفلاحة والبناء بعلاقات متينة تشكلت حول الحجر والتراب و النخيل مما يجعلها مصدرا للإلهام من أجل التفكير حول استدامة المنشآت الحديثة.
Les espaces oasiens du fait de leur dimension hautement symbolique constituent des lieux de réflexion sur l’héritage, le présent et le futur des sociétés humaines. Ils attestent de la capacité des hommes à constituer un environnement viable et vivable durant des siècles malgré les contraintes climatiques extrêmes. Agriculture et construction y sont étroitement liées autour de la pierre, de la terre, du palmier. Ils sont donc une source d’inspiration pour réfléchir à la durabilité des constructions contemporaines.
فهم التأقلم لدى المجتمعات القديمة للتفكير في التكيف مستقبلا
ⴰⵙⵙⴼⵀⵎ ⵏ ⵜⵏⵣⴱⴰⵢⵜ ⵏ ⵜⵉⵎⵜⵜⵉⵡⵉⵏ ⵜⵉⵇⴱⵓⵔⵉⵏ ⴼⴰⴷ ⴰⵏⵙⵙⴼⵔⴽ ⴼ ⵜⵎⵛⵓⵛⴽⴰ ⵖ ⵉⵎⴰⵍ
Comprendre la résilience des sociétés passées pour penser l’adaptation au futur
En zone verte, au stand de l'Académie du Royaume, des casques 360° sont à disposition des visiteurs pour une immersion totale. Afin de rendre compréhensible à tous, par la médiation d'outils technologiques à la pointe, la valeur des technologies ancestrales issues de la terre crue et de la pierre et de montrer ainsi la résilience de l'architecture vernaculaire, sans faire de scission entre "contemporaneité" et passé.
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Balises: COP22
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"Fort d’une première participation remarquée à la dernière Biennale d’architecture de Venise, le Maroc retrouve aujourd’hui sa place sur la scène architecturale internationale...
"Au tournant des années 2000, le Maroc renoue avec la croissance économique et l’ouverture politique, une évolution perceptible sur la scène architecturale. Jusqu’alors marquée, depuis les années 1980, par une image orientaliste destinée aux touristes, l’architecture fait désormais l’objet de démarches véritablement contemporaines. Respectueux d’un héritage qui comprend autant la référence moderne que le monde arabo-musulman, les projets portés par la nouvelle génération d’architectes marocains rendent compte d’enjeux diversifiés, mais avant tout d’un souci aigu du contexte. Disponible en kiosques depuis le 18 septembre, le numéro 408 de L’Architecture d’Aujourd’hui rend compte, au Maroc, d’une identité plurielle en devenir. Une identité à laquelle l’architecte Tarik Oualalou préfère la notion de familiarité, qui implique de « travailler par évocation plutôt que par figuration » et renvoie à la mémoire, loin d’une « simplification stylistique ». Mémoire que l’architecte Salima Naji s’attache à réhabiliter en innovant des techniques de construction traditionnelles. Combinant sans complexes tradition, modernité et contemporanéité, l’architecture au Maroc est avant tout affaire de contexte et de climat. Enfin, parmi les différents sujets explorés à l’occasion de ce numéro, le désert marocain se révèle un véritable laboratoire urbain et la médina, une figure urbaine des plus résilientes qui a su évoluer au fil du temps. À l’heure de la démocratisation technologique, nous avons choisi de terminer notre étude et d’élargir la réflexion, en questionnant le devenir d’une architecture contemporaine en Afrique, qui en alliant la main et la machine tende à enrichir la profession d’architecte" (Edito Emma Borne).
http://www.larchitecturedaujourdhui.fr/shop/index.php?id_product=82&controller=product&id_lang=1
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Pour cette restauration d'un bâtiment datant de 1810 essentiellement bâti en pisé, quelques briques cuites en modénature et quelques pauvres adobes (pratiquement pas de pierre sauf contreforts des soubassements, galets d'oued), nous avons entamé un grand travail de restitution des matériaux originaux. Notre restauration, entièrement à la chaux pour les liants, les enduits et l’étanchéité, se fait dans les règles de l'art. Pas de maitrise d'oeuvre locale, les savoir-faire sont oubliés hélas. Reste le bâtiment, chargé d'histoire et dont le "desquamage" en cours livre les secrets. Le curetage du ciment est éprouvant et comme toujours est à l'origine de toutes les pathologies rencontrées. Un travail chirurgical donc où nous contrôlons chaque partie, chaque appui, chaque descente de charges...
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Ce 29.07.2015, son Excellence, M. Samir Yazidi, gouverneur de la Province de Tiznit, avec Ousted Abdelatif Ouammou, le maire de la ville, ont inauguré Ain Aqdim, la Source bleue, monument fondateur de Tiznit.
L'idée était de rendre le monument aux habitants de la ville (voir notes précédentes), le laisser ouvert, accessible et en faire un espace convivial (notamment en traitant les eaux d'un lieu devenu insalubre).
Nous saluons par ailleurs les deux familles riveraines Ouaziz et Ouarou qui ont soutenu le projet et cédé une partie de leur parcelle pour la création d'un jardin public autour de la source bleue.
Ce projet s’insère dans la série des projets pilotes qui accompagnent le travail mené en concertation avec l'Etat depuis 2010, pour le PASM (plan d'aménagement et de sauvegarde) de la médina de Tiznit (Wilaya de Souss-Massa-Dra, Agence Urbaine d’Agadir/Taroudant, Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville), et d'autre part avec la Société Al Omrane pour ce qui est de la conduite d'actions de sauvegarde ou de requalification.
D'autres actions ont été également menées sur les petites artères de la ville par l'active Association Amoudou et la GIZ.
Cette étude est longue, la procédure officielle en cours, est composée de 5 phases dont la dernière est celle de l'homologation d'un plan qui évitera toute défiguration intempestive de la médina (en cours d'homologation). Actuellement, le projet est soumis à l'enquête publique depuis le 24 juillet.
Mais ceci est une autre question, fort complexe et difficilement résumable, y compris pour toute personne qui est engagée depuis sept ans sur cette ville et depuis presque vingt ans sur le patrimoine du Sud marocain comme moi. Il faut du temps et il faut aussi la maturité et pour agir et pour comprendre.
La question des matériaux à elle seule occuperait toute thèse sans l'épuiser...
La question des processus urbanistiques, la question des autorisations et leurs entorses, la question de la légalité reste au coeur de tout ceci et implique certes le citoyen mais aussi tous les acteurs de la ville... tous les acteurs qu'il faut parvenir à rassembler et à sensibiliser, contre des intérêts spéculatifs de court terme. Ce qui est une gageure mais chaque projet comme celui de l'Aïn Aqdim fait que peu à peu l'action collective retrouve sa place pour assurer une qualité de vie meilleure à l'ensemble des habitants.
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