

Ce soir et demain soir, une fantasia ouvre les célébrations du Trône. Pour la cinquième année, des orchestres des tribus sont aussi venus présenter leurs ahwashs. En huit places distribuées dans la ville, ils ouvrent la soirée devant la fantasia, puis se retrouvent autour d'un public moins vaste.
Cette ville m'étonnera toujours par son dynamisme et son civisme. Après un festival du film, avant un festival des produits du terroir le 5 août, sans parler du 10 août, journée du migrant, Tiznit ne cesse d'être animée cet été aussi. Une idée en appelle une autre.
Je dis ici ma fierté d'appartenir à une municipalité aussi dynamique et
d'avoir la chance d'avoir un maire dont la réputation dépasse de loin la région
et qui a le sens du bien commun. J'ai voté pour la première fois de mon existence dans ce pays, confiante désormais en un système et une ville, désireuse de m'y investir.
J'ai donc choisi cette ville pour m'y établir, en tant que citoyenne et en temps qu'architecte, les travaux de mes ateliers avancent bien, tandis que je découvre des personnes d'une vraie générosité et des relations de qualité. Les idéaux, croire et avoir des convictions est une réalité qu'il n'y a pas ailleurs, ailleurs, on est cynique, on se croit réaliste, on méprise beaucoup trop.
Tiznit est une ville touchante, émouvante, où il y a une gentillesse délicate et infinie. Une ville se mérite.